Selon une page récente de Wikipedia :
En harmonie classique, le terme de résolution désigne la technique permettant de transformer une dissonance, soit en une consonance — résolution régulière —, soit en une nouvelle dissonance — résolution irrégulière. Comme toute note attractive, une dissonance doit être résolue, même si elle n’a pas été strictement préparée.
Ci-dessous, pour mémoire, un trop long brouillon, oublié, daté du 8 juillet. Argumentation en faveur de l’unité de l’éxécutif, suivie de considérations sur la fondation du mouvement, le tournant d’avril, et la consultation de juillet.
Le Mouvement Démocrate s’est voulu unitaire. C’était se créer des contraintes incontournables à l’endroit de sa conduite et des organes d’exécution qui lui sont directement soumis. La première de toutes ces contraintes étant que cette conduite soit une. (more…)
Je reviens sur une question dont je vous ai entretenu plusieurs fois, par exemple celle-ci, en janvier dernier. On entend parfois concéder que nos premières élections internes se sont mal passées, certes, mais qu’il faut avancer. Comme s’il s’agissait d’accidents dépourvus d’intentions et de conséquences, présentes et futures. (more…)
Extrait d’une intervention de JCF88, sur e-soutien, suivi de ma réponse :
Je crois que nous portons tous en nous la responsabilité de l’ échec, les « anciens » et les « nouveaux » n’ont pas fait les efforts nécessaires pour se comprendre, ils ne se sont pas écoutés donc pas entendus; « les anciens » parce qu’ils ont vu arriver « les nouveaux » avec une certaine appréhension, et « les nouveaux » parce qu’ils considèreraient qu’il fallait repartir à zéro en oubliant ce qui existait déjà ; (more…)
(Extrait de e-soutien)
J’ai cherché une bonne description de ce qu’on appelle la “dissonance cognitive”. L’article de Wikipedia n’est pas trop mauvais. Il y a un peu mieux, dont je cite cet extrait :
Prenons l’exemple de Marian Keech, leader d’un culte soucoupiste des années 1950. Elle prétendait recevoir, grâce à l’écriture automatique, des messages d’un groupe d’extraterrestres connus sous le nom de Gardiens. (more…)
Combien de fois, au lieu de refuser le fait accompli, avons-nous cédé, en croyant pouvoir le remettre en cause plus tard ?
Les modalités de la contribution à l’élaboration des statuts étaient quasiment manipulatoires. Nous les avons acceptées. (more…)
Ça me fait un drôle d’effet ce que vous dites. Comme si je vous donnais entièrement raison et entièrement tort en même temps. En y réfléchissant un petit peu, je crois que je peux résumer mon impression en disant que vous avez parfaitement raison, c’est clair et net, bien dit, mais à condition de prendre tout ça hors du contexte, hors de la réalité de notre processus de fondation. Et dès qu’on rapporte votre position à ce qui se passe, cela prend un tout autre sens, beaucoup plus discutable.
Ça mérite qu’on y regarde de plus près. (more…)
La forme prise par l’organisation du Mouvement Démocrate et la façon dont les responsabilités s’y distribuent réduisent considérablement ses possibilités. En ce sens, le processus de sa fondation doit être considéré comme un échec.
Le mieux qu’on puisse faire, désormais, c’est de saisir comment nous avons échoué, et d’en tirer toutes les leçons, soit pour tenter de réformer l’organisation, si l’occasion s’en offre, soit pour en créer une autre, apte à remplir des buts plus amples.
Au terme de sept mois d’hésitations et de tensions internes, un congrès de l’UDF, le 30 novembre 2007, vote une ultime résolution : les instances de l’UDF s’intègreront “aux instances instances nationales et locales correspondantes du Mouvement Démocrate”. Le lendemain, le congrès fondateur du Mouvement Démocrate vote ses statuts. Le clonage est imparfait, mais les instances que ces nouveaux statuts définissent correspondent exactement, sous d’autres noms, à celles de l’UDF, comme prévu. Correspondance sans laquelle l’intégration décidée la veille ne pouvait se faire.
La fusion immédiate serait une erreur. Mais la question est surtout de savoir si l’on admet que le congrès devrait avoir le choix entre cette option et d’autres :
- l’élection d’une Constituante, chargée de proposer au congrès les modalités d’une fusion;
- une solution confédérale provisoire, permettant de négocier une future fusion.
- Une solution confédérale.
La fusion est la solution préférée au MoDem. Sans qu’on sache pourtant dans quel cadre organisationnel et avec quels statuts elle se ferait. Cela facilite certainement la fusion, mais cela la rend explosive.
( sur AgoraVox, en réponse à Frédéric LN, à la suite d’un article intitulé : “Inventer ensemble des statuts ? De l’ambition participative à la réalité d’un parti”, seconde intervention )
S’il fallait comparer, j’aurais plutôt pris mon inspiration dans le souvenir de la Constituante, qui a opéré la transition entre deux régimes. Ou bien du côté de ce que font les Italiens en ce moment-même pour constituer leur Parti Démocratique.
( sur AgoraVox, en réponse à Frédéric LN, à la suite d’un article intitulé : “Inventer ensemble des statuts ? De l’ambition participative à la réalité d’un parti” )
Il serait grand temps d’en prendre conscience: les statuts et l’organisation du MoDem ne trouveront aucune espèce de légitimité et ne rencontreront aucune espèce de consensus s’ils ne sont pas négociés par des représentants élus des adhérents. (more…)