Acceptation

Combien de fois, au lieu de refuser le fait accompli, avons-nous cédé, en croyant pouvoir le remettre en cause plus tard ?

Les modalités de la contribution à l’élaboration des statuts étaient quasiment manipulatoires. Nous les avons acceptées.

Les conditions de la convocation et de la tenue du congrès étaient fortement biaisées en faveur du maintien des positions acquises. Nous les avons acceptées.

Jamais nous n’aurions acceptés les statuts qui sont les nôtres aujourd’hui sans l’amorçace opéré par cette suite d’acceptations. Ils font de notre Mouvement un parti comme un autre, incapable de faire autrement que les autres, et cela aussi, nous l’avons accepté.

Jamais nous ne serions tenté d’accepter aujourd’hui la façon dont on a obtenu l’abstention massive des adhérents à nos élections internes si nous n’avions maintes fois accepté ce que nos principes et nos ambitions nous demandaient de refuser. Comment prétendre combattre au dehors des procédés que nous acceptons chez nous ?

Tout cela montre qu’il est bien trop tard pour changer le cours des choses. L’UDF hérite intégralement du MoDem, et nous ne travaillons que pour elle. Elle encadrera seule le Mouvement, lequel servira ses jeux divers, et les couvrira de son label. Cela ne nous mène nulle part. Il serait vain de chercher à fuir cette évidence.

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