Celui qui fait la pluie et celle qui fait le beau temps
(sur e-soutien)
Le saviez-vous ? Nos pauvres arbres, à nous, les Parisiens, ont tendance à perdre leurs feuilles. Chaque hiver, c’est pareil. C’est moche. J’ai ouvert au hasard “Pour une ville plus humaine”, notre projet, et je suis tombé sur une page qui met en évidence le phénomène. On y propose bien sûr une solution. Par ailleurs, sans vouloir faire de la critique systématique, il faut bien reconnaître que chez nous, en hiver, le ciel est souvent gris. Là aussi, nous avons une solution.
La page s’intitule “Ensemble nous pouvons changer la Ville” (sous entendu : car ensemble, tout devient possible). Elle montre une série de quatre lieux parisiens en deux versions : “aujourd’hui”, et “demain”. La version “aujourd’hui” est une photographie panoramique. On peut constater en chaque lieu que nos arbres sont privés de leur feuillage et que le ciel est gris. Cela montre bien les limites de la méthode Delanoë.
Pourtant, avec un peu d’imagination, avec l’expertise d’un urbaniste et le travail d’un perspectiviste, muni d’un bon logiciel, la solution n’était pas bien difficile à trouver. Sous chaque photographie, une seconde image, de synthèse, du même format et du même point de vue, nous montre ce que pourrait devenir le même lieu “demain”, si les Parisiens choisissaient Marielle de Sarnez.
On constate que le ciel serait bleu. Que les arbres auraient autant de feuilles qu’en été. Et même plus. Et qu’il y aurait partout dans Paris plein de gens à pieds ou en vélo, exactement comme en été quand il fait beau.
Les grandes promesses sont muettes.
Ce qui est bien, c’est que ceux de nos candidats qui ne seront pas éligibles pourront facilement se convertir dans la vente de produit contre la calvitie. Vous savez, ceux qui montrent comment on est avant, et comment on sera après.