Contribution à l’Observatoire

 (observations sur les élections au Conseil National communiquées sur e-soutien)

- la commission n’a pas expliqué comment elle avait déterminé le nombre de sièges par région. Quel recensement de la population a-t-elle utilisé ? D’après mes calculs, fondés sur les chiffres les plus récents, ceux de 2006, l’Ile de France devrait avoir 32 sièges, soit un de moins, et la région Pays de Loire 10 sièges, soit un de plus. Cela en acceptant que la représentation des Français de l’étranger soit de 3 sièges, ce qui est discutable, comme l’Observatoire l’a noté.

Source INSEE

A noter également : la commission était entièrement libre d’affecter les sièges selon d’autres critères : en fonction du nombre d’adhérents par région, par exemple (autrement dit, à la proportionnelle). Ou encore en fonction du nombre de voix obtenue par Bayrou. Cette liberté ne la dispensait pas d’expliquer ses choix.

- l’article 9 de nos statuts prévoit 10% de suppléants. Le réglement de la commission en demande 50%. Ce qui donnait un avantage, dans la constitution des listes, à ceux dont les réseaux étaient déjà constitués, de même qu’à ceux qui disposaient de listes d’adhérents de l’UDF. Comment justifier cette transgression de nos statuts, qui entrave l’accès des nouveaux adhérents au Conseil National ?

- j’aime le bon vin, et je connais des élus de notre Mouvement qui partagent ce goût. J’ai donc appris sans difficulté pourquoi des membres de droit du Conseil National voient un avantage à figurer sur une liste de candidatures du collège des adhérents. Un membre du Bureau Exécutif, une fois élu, ne peut que se désister en faveur du suivant sur la liste, de même que ceux qui seront à la tête des départements, eux aussi membres de droit. Le rang des candidats dans certaines listes n’est donc pas sincère. On peut utiliser sa notoriété pour faire élire qui on veut, en l’échange de ce qu’on veut. Est-ce acceptable ?

Le président de la commission, tête de liste lui-même, n’est-il pas membre du Bureau Exécutif ? Que prévoit-il de faire, au cas où il découvrirait soudainement, juste après le scrutin, qu’il dispose déjà d’un siège au Conseil National ? Démissionner du Bureau Exécutif  ? Qui sait ?

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