Consensus pour tout le monde, authenticité pour les autres
Azière annonce dans LyonMag qu’à Lyon, chez les centristes, l’heure est au pardon.
L’heure est au pardon ? Traduisons :
- rétablissement des compromis féodaux, en haut ;
- intimidation de ceux qui ne s’y plient pas, en bas.
La ligne d’indépendance promue par la contribution de Bayrou s’adresse donc aux adhérents et aux militants. Pour les élus, ils peuvent à nouveau compter sur les jeux et les plaisirs du régime anarcho-féodal ordinaire. Et le Bureau Exécutif, dont la composition est entièrement au pouvoir de Bayrou tout seul, restera le lieu le moins unitaire et le plus conflictuel de tout le Mouvement.
L’inertie qui résulte de cette défaillance permanente de l’exécutif sera compensée par l’enthousiasme de la base. L’ère de l’humanisme concentré - en la personne de Bayrou - est pleine de promesse.
Bref, comme dit à peu près Azière, “consensus” bruyant pour tout le monde, et “authenticité” discrète pour les autres.