L’enlèvement

En réponse à Remy Daillet-Wiedemann, sur e-soutien, qui disait :
J’avais souhaité que François aille en Colombie, j’avais étudié aussi beaucoup de choses pratiques au sujet de ce dossier. Je ne dirai pas quoi ici.

Oui, l’idée n’est pas trop difficile à deviner pour moi. Elle était bonne. Simulation d’enlèvement par les FARC, et traversée du désert sous les tropiques. J’avais même trouvé une villa confortable et bien sécurisée, aux environs de San Fernando, au Venezuela. Avec une grande piscine. Et un jardin bien feuillu pour les photos. En ajoutant une bonne protection, et la collection complète de Oui Oui au pays des jouets, le tour était joué. Bayrou aurait fait un régime. Il aurait laissé poussé les cheveux et la barbe.

Famille éplorée, mais digne. Mouvement prêt à vider la caisse pour la rançon. Une video tous les six mois. Des lettres courageuses. Avec des poèmes, de temps en temps.

En cas de refus - Bayrou se serait peut-être souvenu des allées de l’Observatoire - on pouvait passer outre. Pour la France. Avec l’aide des narco-trafiquants. L’erreur à ne pas commettre, c’était de le livrer aux FARC. Sarkozy aurait tout fait pour le récupérer. Mort ou vif.

Tu vois, moi aussi, j’y ai pensé. C’est ça, la politique autrement. Pour de vrai. Mais que veux-tu, Bayrou joue petit bras. On n’y peut rien.

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